L’office de tourisme, situé sur la place du Général de Gaulle, est installé dans l’ancienne école George Sand. Cette place,récemment rénovée, est dans le prolongement des anciens remparts qui protégeaient la ville.
Dirigez-vous maintenant vers la rue des Carmes. Les fosses de la tannerie Costil, pour laver les peaux, se situaient à la place du supermarché.
A côté du bureau de Poste se trouve la salle des Carmes. A cet endroit, il y avait autrefois le couvent des Carmes. Pour poursuivre votre balade, allez dans la rue de la République en direction de la mairie. Au niveau du musée Canel, traversez la rue et découvrez un peu plus loin le passage au n°87. Il vous mène vers l’un des canaux qui sillonnent la ville,. Rejoignez le quai Robert Leblanc puis, empruntez le pont de la poissonnerie, Ici se dresse la médiathèque près de laquelle se situaient une poissonnerie (à l’architecture métallique – XIX-XXème siècles) et la geôle (l’une des anciennes prisons de la ville). Pour poursuivre votre balade, empruntez le quai François Mitterrand, dont la promenade a été réaménagée, puis traversez la Risle par le pont de la Madeleine pour vous diriger vers le quai Félix Faure.

L'imposante église Saint-Ouen de Pont-Audemer, bien que demeurée inachevée, s'inscrit au premier rang des monuments de l'architecture flamboyante normande. Le maître maçon Michel Gohier, responsable de l'oeuvre en 1488, est remplacé en 1505 par Guillaume Morin et Thomas Theroulde, qui avaient auparavant travaillé pour l'église de Caudebec-en-Caux.

A ne pas manquer l'orgue, instrument dont l'origine remonte sans doute à la Renaissance et qui fut entièrement restauré entre 1996 et 2000 dans les ateliers de Michel Giroud à Grenoble.

Classé Monument Historique, son remarquable buffet comporte des boiseries du XVIe siècle. La partie instrumentale comporte 17 jeux répartis sur deux claviers manuels et un pédalier. D'esthétique française, la composition permet néanmoins d'interpréter une grande partie du répertoire européen allant de la Renaissance jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Régulièrement joué par les élèves de la classe d'orgue de l'école de musique et des organistes invités, cet orgue sert aussi à l'accompagnement musical des liturgies.

L'Eclat, théâtre de Pont-Audemer a une programmation pluridisciplinaire avec des spectacles de théâtre, de danse, pour le jeune public, des concerts...

Avez vous par ailleurs remarqué que c'est une "boite dans une boite"?

Empruntez ensuite le quai de la Tour Grise (nom d’une tour de l’ancienne fortification de la ville dont les vestiges sont encore visibles de nos jours, elle se situe juste en face du colombier qui borde la Risle). Dirigez vous vers le musée Canel.

Enfin, prenez la cour Canel et son passage qui vous mèneront à nouveau sur la rue de la République puis, tournez à droite en traversant la Risle sur le pont de Rouen.

Le musée rend hommage à l'homme de lettres humaniste, et républicain, à l'archéologue et au fervent défenseur de l'école laïque que fut Alfred Canel au XIXe siècle.
Né en 1803, il débuta sa carrière en tant qu'avocat. Mais à cause de son discours trop libéral au goût de certains, il abandonna très vite sa profession et entreprit une vie politique plutôt mouvementée. Le 1 er juin 1836, il créa la bibliothèque publique avec l'aide, entre autres, d'un député de l'Eure qui lui obtint les douze volumes de La Description de l'Egypte, et les ouvrages des monastères du voisinage lui furent confiés.

En 1851, son opposition politique à Napoléon III lui valut quelques ennuis. Destitué de son poste de bibliothécaire et assigné à résidence, il se consacra alors à sa passion : la collecte de livres. A sa mort, il légua sa maison avec l'intégralité de sa collection à la municipalité.
En 1884, sa maison ouvrit ses portes pour accueillir la bibliothèque de Pont-Audemer.

Spécialité de Pont Audemer inventée en 1340 par Guillaume Tirel dit Taillevent cuisinier du Roy et créateur du premier livre de cuisine en langue française, le mirliton est une patisserie constituée d'une pâte à cigarette roulée, garnie d'une mousse pralinée, fermée aux extrémités par du chocolat noir.

Non loin de là, se trouvait un grenier à sel. Pour continuer votre découverte de la ville, longez la Risle en
suivant le quai Robert Leblanc (fondateur du maquis Surcouf, mouvement résistant local lors de la seconde guerre mondiale) puis, tournez à droite en empruntant la rue Sadi Carnot.

Cette rue est réputée pour l’architecture de ses hôtels particuliers et pour les cours intérieures qu’ils abritent.
Au passage, ne manquez pas la rue Paul Clémencin (résistant local fusillé lors de la seconde guerre mondiale) qui s’appelait autrefois la rue aux pâtissiers. Cette rue piétonne avec son petit pont de pierre au dessus du canal et ses latrines, ses anciennes enseignes, est typique du moyen âge. Poursuivez
votre chemin rue Sadi Carnot.

Faites un détour par la rue place de la ville au nom significatif puisqu’elle représentait le coeur de la ville au moyen âge. Dans cette rue se tenait le marché aux fromages. Puis, revenez sur vos pas et reprenez le cours de votre visite. La rue Sadi Carnot débouche sur la place Louis Gillain (avocat résistant arrêté le 14 juillet 1944 et fusillé).

Sortez de cette place en empruntant successivement la rue des Cordeliers puis la rue Notre Dame du
Pré pour découvrir la bâtisse sur votre gauche en pierre de taille et silex (ancienne demeure de Louis
Gillain, construite dans les années 30 dans un style néoclassique) ainsi que la traditionnelle maison normande sur votre droite. Dans cette rue se tenait le marché aux volailles et s’élevait l’église du Saint Sépulcre aujourd’hui disparue.
Tournez à gauche : devant vous se dresse l’immeuble « Les Galets » situé sur le boulevard Pasteur (anciennement « boulevard maritime » car il menait au port).

Poursuivez votre parcours et empruntez la rue du Général Leclerc (à côté du cinéma « le Royal »), puis la rue des petits moulins. Le nom de cette rue vient des moulins qui étaient implantés et d’un ruisseau, aujourd’hui canalisé et souterrain, qui la longeait.
Bifurquez ensuite à gauche en empruntant l’impasse du Pot d’Etain qui vous conduira sur la place du même nom (tirant vraisemblablement celui-ci d’une auberge s’y trouvant).
Autrefois, cette place était l’une des portes fortifiées de Pont-Audemer et s’y tenait le marché aux vaches.

Sortez de cette place en empruntant, au choix la rue Gambetta (ancienne rue aux moutons), ou la rue des
Carmélites (du nom du couvent qui a été transformé après la révolution en tribunal et en prison). Vous arriverez sur « la place Victor Hugo ».

Pour continuer votre flânerie, remontez la rue Thiers (anciennement nommée « rue du commerce » au XVIII et XIXeme siècles et « rue entre deux ponts » à une époque plus reculée). Sur le pont, à droite près
de l’ancienne enseigne du Printemps restaurée, voyez le bow window et au fond à droite un ancien
séchoir à peaux. Regardez maintenant de l’autre côté du pont et traversez…

Reprenez votre chemin, vous débouchez sur la rue de la République (anciennement appelée Grande Rue). C’est la rue principale de Pont-Audemer. Au dessus du passage en face de l’église, admirez
la fresque qui est une reproduction de l’oeuvre d’Alfredo Echazaretta, symbolisant le passé industriel de la ville. Empruntez ce passage puis retournez sur vos pas.
Remontez la rue de la République pour découvrir le panneau relatif à l’église. Ce dernier se situe en face de la rue Aristide Briand. Soyez attentifs à la construction et aux matériaux composant l’église : la nef est en pierre mais en haut de cette dernière, il y a des colombages…

Poursuivez votre balade en quittant la rue de la République et dirigez-vous vers l’église puis, bifurquez à droite en suivant l’impasse Saint Ouen ou la rue de l’Epée. Ces rues vous permettront de découvrir un quartier de la ville à l’allure médiévale.
Remontez la rue Aristide Briand, elle vous conduira sur la place Charles de Gaulle. Traversez cette place :
en face de vous se dresse l'éclat, la salle de spectacle.